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ATELIER CRÉATIF #5 – Initiation à l’art environnemental avec Annie Morin

Je pars à la découverte d’ateliers créatifs offerts aux Îles-de-la-Madeleine dans le but de vivre des nouvelles expériences et de vous les partager ! Cet été, j’irai à la rencontre d’artistes qui proposent des projets de création offerts à l’année ou en saison estivale.
Les Îles-de-la-Madeleine sont l’une des deux régions québécoises reconnues par le Creative Tourism Network comme étant une destination de tourisme créatif (Creative Friendly).
Oserez-vous laisser aller votre créativité aux Îles-de-la-Madeleine vous aussi ?

J’ai participé à un atelier d’initiation à l’art environnemental avec l’artiste Annie Morin, dans le cadre de PANORAMA, les rendez-vous des arts visuels du Site de la Côte. C’était une activité pour toute la famille, qui s’est déroulée lors d’un matin très venteux, sur la petite plage du Site de la Côte.

 

 

L’artiste Annie Morin a d’abord expliqué que l’art environnemental est une technique que l’on réalise à l’aide de matériaux que l’on emprunte de la nature, mais qu’on laisse derrière nous une fois l’œuvre terminée. On ne repart pas avec notre création, elle reste plutôt dans l’environnement. C’est un art qui doit nécessairement être pratiqué avec le respect de la nature en tête. On peut par exemple cueillir quelques fleurs sauvages pour les ajouter dans notre création, mais il ne faudrait surtout pas couper toutes les fleurs !

 

L’artiste nous a remis des sceaux de plastique, et nous nous sommes dirigés vers notre lieu de création : la plage. Certains ont fait des équipes, moi j’ai décidé de créer en solo. Sur le bord de l’eau, il y avait des algues, des roches, des fleurs et autres plantes sauvages, des bouts de bois et des bouts de cordes. Voici donc les éléments qui deviendraient notre matériel d’art ! J’aurais aimé ramasser des coquillages, mais il n’y en avait pas à cet endroit. C’est d’ailleurs le plaisir de l’art environnemental selon moi, de devoir créer avec ce que l’on trouve à l’endroit où l’on se trouve. Avec mon sceau à la main, j’ai fait le tour de la petite plage, à la recherche d’éléments inspirants. Je me suis mise à ramasser des roches de plusieurs formats, en sélectionnant celles qui avaient une forme plus arrondie ou d’ovale. J’ai aussi fait une superbe découverte, un petit bout de verre transparent poli par la mer. J’ai cueilli une fleur sauvage dans les teintes de rose, qui est ma couleur préférée. J’avais aussi ramassé un bâton de bois, mais je ne l’ai pas utilisé au final.

 

 

Je me suis ensuite installée bien confortablement sur le sable pour débuter ma création. Je désirais faire une spirale avec les roches, pour ensuite peut-être en faire un soleil, mais je n’étais pas encore certaine de la forme que ça allait prendre puisque je n’avais rien ramassé qui pourrait faire office de rayons de soleil. J’ai donc débuté en apposant les roches sur le sable de façon à former un motif de spirale, avec le verre de mer au tout milieu de la création. J’ai choisi d’ajouter la fleur en remplacement d’une roche.

 

 

 

Annie est passée voir mon travail et m’a donné comme suggestion d’ajouter un peu plus d’éléments organiques comme des petites fleurs et des bouts d’une plante qui était juste derrière moi. J’ai beaucoup apprécié son idée puisque je cherchais justement comment reproduire des rayons de soleil. J’ai alors ajouté une petite fleur jaune et un bout d’une fleur blanche, quelques petits cailloux qui me restaient et les bouts de la plante verte.

 

 

 

 

Lorsque je suis allée regarder les créations des autres participants, j’ai observé qu’elles étaient toutes tellement différentes ! La mienne était toute petite et délicate, d’autres équipes avaient créer de plus grandes installations avec du bois de plage et des algues. C’était vraiment beau à voir ! Il y avait beaucoup d’enfants qui participaient et je trouve que leur imagination débordante a donné de superbes résultats.

 

 

 

 

C’est assurément une activité que j’aimerais refaire à un autre moment, lors d’un après-midi à la plage par exemple. On peut se décider de faire de l’art environnemental à n’importe quel moment puisqu’il n’y a pas de matériel nécessaire au préalable, on trouve les éléments sur place. Ce que je trouve plaisant de cette activité créative, c’est qu’on laisse notre création dans la nature, et que d’autres personnes qui passeront à cet endroit pourront l’admirer. J’ai beaucoup apprécié cette expérience de création au son des vagues et du vent des Îles, c’était méditatif (et un peu décoiffant) !

 

– Annabelle Arseneau, agente culturelle pour Arrimage
Courriel : communication@arrimage-im.qc.ca
Téléphone : (418) 986-3083 poste 312

Profil d’artiste d’Annie Morin
Site web Creative Tourism Network : https://www.creativetourismnetwork.org/

 

Photos : Arrimage

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