Dominic Lefrançois

Membre artiste

339 chemin de la martinique
Etang-du-Nord (QC) G4T 3S3 Canada
Arts visuels

Je signe mes œuvres LEF, diminutif de Lefrançois. Mon approche multidisciplinaire me permet d’aborder mon travail autant avec la peinture et la sculpture qu’avec la performance. Depuis 2000, mes créations ont été exposées dans plusieurs galeries et endroits publics, aux Îles-de-la-Madeleine, à l’Ile-du-Prince-Édouard, à Halifax, dans la région montréalaise, en Louisiane, ainsi qu’au Centre culturel canadien de Paris. J’ai réalisé 4 expositions solos majeures: « L’équilibre des contraires» présentée au Centre d’artiste VASTE ET VAGUE de Carleton ainsi qu’au Musée de la mer des Iles-de-la-Madeleine; «En l’absence d’Amphitrite» présentée au Centre d’artistes AdMare des Îles-de-la-Madeleine et au centre d’exposition de la Maison du Village à Val-David; et, plus récemment, «Under the ground » à la Galerie L’ESPACE BLEU, de même que «Murti» aux Pas Perdus (Îles de la Madeleine). De plus, j’ai participé à plusieurs événements de performances et de peinture en direct, ainsi qu’à un symposium en art  »in situ », « Les Islomanes».

Les motifs de Klimt, la naïveté de Klee, l’énergie brute de Vaillancourt, les graffitis sans compromis et dénonciateurs de Basquiat forcent mon admiration et mon respect. Ces artistes stimulent la sensibilité qui m’est nécessaire pour percevoir le monde à travers la création. En peinture, tant le portrait que l’art abstrait m’animent. La musique, mes voyages autour du monde, les rencontres que j’y fais et ma réalité insulaire (je suis né et habite aux Îles-de-la- Madeleine) sont des sources d’inspiration importantes, qui se combinent pour nourrir ma recherche artistique. Je m’inspire aussi de ce que je lis, en regardant des photos ou en m’improvisant moi-même photographe. J’étudie la réaction des couleurs entre elles. Que ce soit avec retenue ou avec audace, les touches parfois fluo présentes dans mes œuvres provoquent beaucoup de dynamisme et offrent modernité et vitalité à la toile. La matière quant à elle est travaillée à la spatule afin de donner du relief et du caractère au sujet. Je peins par instinct et improvisation. J’aime prendre des risques et renouveler constamment ma pratique en me donnant de nouveaux défis, qui viennent me mettre en danger et me forcent à questionner ma manière de peindre. C’est ainsi que récemment, lors d’une baignade de nuit au milieu des planctons phosphorescents sur une petite île du Cambodge, la peinture phosphorescente m’est apparue comme un nouveau médium à explorer.