Geneviève Reesör

Arts multidisciplinaires
Arts visuels
Cinéma et vidéo

Arts visuels protéiformes ● Membre professionnel du RAAV

Dès 1998, Geneviève Reesör se fait connaître en Estrie avec sa trajectoire hybride et ses nombreux projets combinant art urbain et inclusion. En 2007, elle reçoit la bourse Artiste ambassadeur de la ville de Sherbrooke où elle fût un des piliers de MURIRS (circuits de murales urbaines géantes) de 2002 à 2013.

Bien qu’issue de l’école du trompe-l’œil réaliste, elle privilégie la coexistence des approches, des médiums et des discours. Pour elle l’art est une expérience sans cesse renouvelable et l’espace public reste son principal terreau fertile.

D’abord saisonnière pendant 10 ans, elle réside aux Îles depuis 2014 où elle continue de décloisonner sa pratique.

La pandémie aura été pour elle un catalyseur vers la création d’une série d’expositions hors les murs d’envergure. Solos ou collectives, elles prennent place et se renouvellent dans l’espace urbain de CAM et dans d’autres lieux atypiques de l’archipel depuis 2020.

En 2022 avec la bourse Recherche/Création du Fonds de développement culturel des Îles-de-la-Madeleine elle a créé sa 3e expo urbaine solo et le très court métrage sur son processus qui a été projeté au FIEV / Territoire maritime et sélectionné au festival LES PERCÉÏDES de Gaspé.

En initiant l’utilisation de la vitrine du Jean Coutu de CAM comme un espace voué à l’art communautaire depuis 2022 et en créant l’œuvre éphémère UN VILLAGE SOLIDAIRE avec plus de 400 enfants des Îles l’année suivante, elle a permis à plusieurs organismes une prise de parole créative et constructive.

Ces nombreuses réalisations depuis 2020 ne sont pas étrangères au prix Coup de cœur de la communauté qu’elle a reçu en 2023 / décerné par la municipalité et Arrimage suite au vote de la communauté.

En 2024, ses créations continuent de se démarquer par l’obtention d’une bourse du CALQ pour la création de sa 5e expo urbaine solo et l’exploration d’un nouveau processus où elle utilise des algues locales pour faire de l’art EBRU.

Sa participation à KINOMADA, 29e laboratoire international de création de courts métrages lui permet de s’outiller pour la réalisation de son court métrage en devenir.

Artiste professionnelle, peintre en bâtiment, dessinatrice industrielle et directrice artistique pour de nombreuses réalisations d’envergure, elle est outillée pour couvrir les différentes étapes d’un projet allant de l’idéation à la concertation des milieux en passant par la création du cahier de charges, de l’échéancier et la coordination des équipes et des étapes à l’intérieur des objectifs et des budgets établis.